Lieux touristiques - Visita Calafell

Lieux touristiques

Laissez-vous surprendre par la magie que recèlent les magnifiques endroits, espaces et éléments patrimoniaux de notre commune. Vous allez tomber sous le charme.

La plage et le front de mer

Calafell possède un front de mer qui s’étire sur cinq kilomètres linéaires et ininterrompus, une façade littorale quasiment unique en Catalogne.

Il est divisé en trois plages : la plage de Calafell, située dans la localité de la plage de Calafell, la plage de Segur, qui coïncide avec le front de mer de la localité de Segur de Calafell, et la plage de l’Estany-Mas Mel, qui fait face aux deux quartiers du même nom.

Sculptures

Quatre sculptures symboliques de l’artiste originaire de Calafell Fina Olivé, réparties le long du magnifique front de mer Passeig Marítim de Sant Joan de Déu, à Platja de Calafell, en parfaite harmonie avec des textes de différents écrivains, sont les témoins muets d’un riche héritage littéraire, qui font de cet endroit une véritable promenade muséifiée.

Hommage à Carlos Barral, poète, éditeur et marin.

  • Matériau : bronze
  • Année : 2015
  • Auteure : Fina Oliver
  • Lieu : front de mer Passeig Marítim de Sant Joan de Déu, à proximité du musée Casa Barral.

Dédié au passé de Calafell, village de pêcheurs. Les caisses évoquent les enchères de poissons.

  • Matériau : bronze
  • Année : 2015
  • Auteure : Fina Oliver
  • Lieu : front de mer Passeig Marítim de Sant Joan de Déu, à côté du Centre d’interprétation « La Confrérie ».

Hommage aux femmes ramendeuses. Il s’agit d’une aiguille qui servait à ramender les filets. On peut y lire des noms de femmes ramendeuses de Calafell.

  • Matériau : bronze
  • Année : 2015
  • Auteure : Fina Oliver
  • Lieu : front de mer Passeig Marítim de Sant Joan de Déu à la hauteur du Carrer de Montserrat.

Dédié à la República d’Infants Vilamar, un projet pédagogique innovant qui fut mis en œuvre par la Commission culturelle de la mairie de Barcelone. Les pavillons du centre de vacances Vilamar étaient situés à Platja de Calafell, face aux pins de Llagostera, plus ou moins dans la zone où la statue a été construite. Les premiers centres de vacances Vilamar ont été inaugurés au cours de l’été 1922 et ont accueilli les enfants qui y participaient jusqu’au début de la guerre civile en 1936.

  • Matériau : bronze
  • Année : 2015
  • Authors: Fina Oliver et Lautaro Saavedra.
  • Lieu : front de mer Passeig Marítim de Sant Joan de Déu entre le Carrer d’Àngel Guimerà et le Carrer del Pintor Mir.

Œuvre d’art en pierre réalisée par le sculpteur Francesc Carulla, en hommage à toute la communauté marinière de la commune. Inaugurée à l’occasion des fêtes patronales de la Saint-Pierre en 1986.

Monument en l’honneur des trois présidents de la Generalitat de Catalunya : Lluís Companys, Francesc Macià et Josep Irla. Les portraits en bronze ont été sculptés par Philippe Lavaill. Le piédestal est couronné par une dame majestueuse chargée de symbolique qui porte le poids de la liberté et la volonté de conduire la Catalogne sur le bon chemin. Il n’est pas non plus anodin que le monument, la Dame, soit tourné vers la mer, vers l’horizon.

Port Segur-Calafell

Port Segur-Calafell est un lieu de visite incontournable. En plus de la vue magnifique sur les bateaux amarrés qui peuvent atteindre jusqu’à 24 m de long, il abrite de nombreux restaurants, magasins de services nautiques et des boutiques, ainsi qu’une grande place de plus de 10 000 m² réservée pour la tenue d’événements de toutes sortes et un parking pour les visiteurs et les propriétaires de bateaux amarrés.

Les dunes et les marais, sur la plage de Segur de Calafell

Une zone d’intérêt visuel et écologique, avec deux marais, créés à partir des nappes phréatiques, et un système de dunes qui suit la ligne de la côte.

Il abrite par ailleurs unevégétation autochtone telle que l’oyat, une plante qui joue un rôle majeur dans la fixation des systèmes de dunes littorales mobiles puisqu’elle fournit un habitat et un abri à de nombreux animaux côtiers, notamment des arthropodes et des oiseaux de mer, ou encore des espèces végétales typiques des zones humides et des tamaris.

La zona est entièrement délimitée par une clôture fabriquée à partir de troncs de pin et de corde. Cette zone regroupe 6 habitats naturels : des eaux pour l’ichtyofaune, des eaux peu profondes pour les limicoles, des joncs avec des cannes de Ravanne, des dunes, des fourrés de tamaris et une zone de nidification pour le pluvier à collier interrompu.

Segur de Calafell

La localité de Segur de Calafell, qui était à la base un grand lotissement touristique, abrite des endroits très singuliers tels qu’une petite église romane, un magnifique port de plaisance ou encore une église moderne, théâtre de cycles de concerts fascinants.

Église Sant Miquel

Ce petit bijou datant de la transition architecturale entre l’art roman et l’art gothique est une église à nef unique et à plan rectangulaire, située dans le quartier moderne de Segur de Calafell. Ancienne chapelle privée des seigneurs de Segur, elle était dédiée simultanément à sainte Marie et à saint Michel, raison pour laquelle elle possède deux absides. Elle n’est pas ouverte au public. Des visites de groupes peuvent être organisées à travers Calafell Històric.

Église de l’Assumpció de Segur de Calafell

Il s’agit d’un des ouvrages les plus emblématiques de Segur de Calafell. Elle a été construite au début des années 1970 et a été consacrée en 1975 par le Dr Josep Pont i Gol, archevêque de Tarragone. L’église de l’Assumpció a le statut d’église paroissiale. Elle se compose de plusieurs bâtiments distincts : l’église, le clocher et le presbytère.

Vieille ville de Calafell

Les preuves archéologiques montrent que l’occupation humaine de Calafell remonte à des milliers d’années. Cependant, les origines de la ville remontent au Moyen Âge, autour du château.

Dans la vieille ville, les visiteurs peuvent encore suivre une partie de la trame urbaine qui remonte à l’époque médiévale et moderne. Le Carrer Major, le Carrer de les Penyes, la Plaça del Trinquet ou le Carrer de l’Aire, avec un tronçon portant la trace de roues de char gravées dans la roche, et le silo dans la partie nord du château sont des endroits qui évoquent le passé pas si lointain de Calafell.

D’autres lieux valent également le détour : le Comú (l’ancien hôtel de ville), situé sur la Plaça de la Constitució, les cadrans solaires, dont celui de Cal Rion, dans le Carrer de Josep Bergés i Barba, et enfin, la Plaça de Catalunya, centre névralgique de la vieille ville depuis le XIXe siècle, avec l’église de la Santa Creu, l’hôtel de ville et la fontaine. On y trouve une plaque que la ville de Calafell a installée en hommage au marquis de Samà et à Manuel Tomàs, en remerciement d’avoir approvisionné le village en eau courante.

Église de la Santa Creu de Calafell

L’église paroissiale de la Santa Creu fait face à l’hôtel de ville, sur la Plaça de Catalunya. C’est un bâtiment de grande taille, avec trois nefs, reflétées dans la façade. Elle présente un plan basilical avec un clocher prismatique et de petits pans coupés qui lui donnent une forme octogonale. L’église a été construite à la fin du XVIIIe siècle face à la croissance démographique de Calafell, dans une période de prospérité économique soutenue par la culture de la vigne. Le clocher a été construit entre 1832 et 1857.

Maisons d’indianos

À Calafell, la présence d’indianos (Espagnols rentrés en Espagne après avoir fait fortune en Amérique) est associée au début du XVIIIe siècle et à la fin du XIXe siècle. Calafell a suscité l’intérêt de quelques « indianos » importants, tels que les marquis de Comillas et ceux de Samà, ainsi que de quelques familles de Calafell ayant amassé de petites fortunes en Amérique.

Les ouvrages les plus remarquables attribués aux « indianos » sont Cal Perico, l’Hostal et la Sínia. En 1899, les marquis de Samà firent construire une résidence de plain-pied, Cal Perico, au sommet du village. Ils firent construire une autre résidence, la Sínia, également de style indiano. Antonio López, marquis de Comillas, investit lui aussi des capitaux provenant des colonies. Il acquit des terrains dans la partie basse de Calafell et, dans les années 1870, il fit construire la ferme de Cal Bolavà.

Ces maisons ne sont pas ouvertes au public. Ces maisons ne sont pas ouvertes au public. Cal Perico est un logement privé, Cal Bolavà abrite des bâtiments municipaux tandis que la Sínia (initialement appelée « Los Aguacates ») se trouve dans un très mauvais état de conservation. Il convient également de mentionner la Destil·leria dans l’ancien Hostal Caigut, des bâtiments destinés à la distillation de liqueurs et de vins pour l’exportation, qui appartenait à la descendante des marquis de Samà et qui abrite actuellement le siège de l’Associació Vela Llatina Carlos Barral, transformée en écomusée en 2021.

Monument al Pagès (Monument au paysan)

Le Monument au paysan, situé sur la Plaça de Mariano Solé, dans le centre de la localité, a été inauguré le 16 juillet 2008. Il est le résultat d’une initiative populaire des habitants de Calafell et, en particulier, des idées de Joan Pons et Isidre Romeu, qui ont été matérialisées par la sculptrice Fina Oliver. Ce monument a été réalisé en reconnaissance du rôle historique de la paysannerie de Calafell, en tant que secteur vital pour l’économie locale.

Il s’agit d’un relief métallique représentant un paysan et un cheval en train de labourer la terre. Le relief est accroché à un mur en pierre sèche. L’ensemble est formé d’éléments agricoles traditionnels, tels que des meules et des outils propres au travail des champs.

Autres

Ne manquez pas de visiter d’autres témoins muets de l’histoire de la commune.

La Citadelle ibérique de Calafell, également appelée Village ibérique d’Alorda Park ou des Toixoneres, est un site archéologique des Ibères Cessatani, mis au jour il y a à peine plus de 30 ans.

Cette enceinte fortifiée qui fait face à la mer fut construite au VIe siècle av. J.-C. et disparut suite à la deuxième guerre punique, à la fin du IIIe siècle av. J.-C.

La singularité de ce musée archéologique en plein air est d’avoir fait l’objet d’une reconstruction architecturale in situ, avec l’application de méthodes propres à l’archéologie expérimentale, et d’être présenté dans une muséographie didactique réalisée à partir de projets développés par l’Université de Barcelone.

La Citadelle permet aux visiteurs de pénétrer à l’intérieur des maisons reconstruites, où sont exposées des répliques d’objets de la culture matérielle des Ibères, et de grimper en haut des tours de défense grâce à la reproduction d’une tour de siège romaine, afin qu’ils aient une meilleure compréhension du passé grâce aux divers éléments muséographiques.

Après avoir exploité la richesse agricole du site archéologique romain d’El Vilarenc, les Romains y firent construire une villa ou maison de campagne à la fin du Ier siècle av. J.-C. Ils bâtirent une construction de plan rectangulaire composée de plusieurs pièces de différentes tailles, séparées par un couloir qui menait à un porche soutenu par de grande colonnes, qui devait séparer les pièces d’un espace central à ciel ouvert.

Les vestiges récupérés sur le Passeig de la Unió, entre la plage et le village, révèlent non seulement une trame interne rigoureuse mais aussi un programme architectural et décoratif. De magnifiques citernes qui approvisionnaient des thermes en eau ont également été conservées. Les citernes romaines sont visibles sur la route Carretera del Sanatori.

Il s’agit de la première villa romaine mise au jour en Catalogne dans un objectif scientifique (1883). Les vestiges ont été interprétés comme une villa par l’architecte Puig i Cadafalch au début du XX siècle. Depuis 2022, le site archéologique est doté d’une nouvelle muséographie pour offrir une meilleure expérience aux visiteurs.

Grotte Foradada

Cette petite cavité située dans la montagne de l’Escarnosa fait l’objet de fouilles archéologiques depuis 1997. Y ont été mis au jour des vestiges datant de différentes périodes de la préhistoire. À l’un des niveaux, qui remonte à près de quarante mille ans, ont été découvertes des traces de cohabitation de l’homme de Néandertal et de l’Homo sapiens. Il s’agit donc de la zone la plus au sud de l’Europe où l’on a pu constater la cohabitation des deux espèces.